Caractère :

Jayson, Jayson, Jayson... Ce garçon est aussi mignon que pathétique. Il est très compatissant et très pleurnichard, aussi. Il demande souvent aux gens de se confier à lui s'ils ont des problèmes, leur dit qu'avec lui, ils peuvent se plaindre, qu'il ne les jugera pas. Son seul but est de faire sourire les gens qui l'entourent. Son passé l'a tellement marqué qu'il considère que le moindre problème : une bosse sur le front, un objet cassé, de la solitude, peut devenir une chose grave aux yeux de certains. Pour lui, un trou dans une robe peut avoir autant d'importance qu'un oeil en moins. C'est une personne très douce et pleine de sympathie, malheureusement pour lui son physique ne donne pas très envie de lui faire confiance... Ce n'est pas pour rien qu'il est dépressif !
Haha ! Vous verriez son regard triste ! Si on le mettait dans une animalerie avec une pancarte "Adoptez-moi" autour du cou, ça passerait tout seul ! Il faut dire qu'avec la vie qu'il a eu et qu'il mène encore aujourd'hui, il n'a pas de quoi être joyeux ! Le pauvre, lui qui, petit, aimait tant rire avec ses amis, jouer à chat, faire des bêtises... Il se retrouve à mener une existence solitaire et éternelle !

Bon, ça c'était pour le plan général. Passons aux choses sérieuses, maintenant. Il serait bien de détailler un peu plus sa personnalité...
Pour commencer, Jayson a une tendance à se comporter en "grand frère" avec les gens plus jeunes que lui. Il est facile de l'attendrir. Voir des gens heureux lui suffit à l'être aussi. C'est une personne très nostalgique qui aime se souvenir des beaux jours, de son enfance, etc... De ce fait, il lui arrive souvent d'être mélancolique. Mais si vous lui demandez si ça va, cet imbécile vous répondra "Oui, oui, ne t'inquiètes pas" . On ne le dirait peut-être pas comme ça, en le regardant, mais Jayson est très timide et il n'a tellement pas l'habitude qu'on soit gentil avec lui qu'il a une tendance à être embarrassé dans ce genre de situations. Et, comme vous l'avez deviné, il a un grand coeur, certes, mais ce coeur pèse tellement que le garçon a une certaine tendance à oublier sa propre existence. Lui qui est borgne, à qui il manque une jambe et une main, lui qui a eu un passé douloureux auquel il est rattaché pour l'éternité, lui qui est en proie à de nombreuses souffrances, préfère être à l'écoute des autres plutôt que de demander de l'aide. C'est d'ailleurs là qu'on peut se dire que le mot "idiot" le défini très bien. Il a déjà fait l'erreur de garder sa souffrance pour lui, et il en est mort. Maintenant qu'il est de nouveau en vie, il se retrouve à faire exactement la même chose ! De plus, il sait très bien que sa solitude le fait souffrir et pourtant il ne fait que rester là, en observateur. Il n'essaie même pas de se faire des amis ! D'ailleurs ce mot semble lui être étranger... "Ami", il le connait vaguement, trouve que c'est un joli mot, un mot plein de douceur, mais a déjà arrêté d'essayer de comprendre sa signification.

Sinon, je vous parle de son côté calme et triste, mais comment est-il quand il pique des colères ? Violent, c'est vrai. Mais pas tant que ça ! Ce n'est que parce-qu'il est de nature calme qu'on dirait qu'il est brutal. Si on regarde un peu mieux, on peut voir qu'il n'est pas très à l'aise quand il hurle sur les gens. Et puis, ce n'est pas parce-qu'il crie qu'il en vient aux mains ! Ah, ça non ! Jamais, je dis bien jamais, vous ne verrez Jayson frapper quelqu'un ! S'il le fait, ça ne doit être que pour faire le justicier ( oui, car il aime bien faire le justicier ) et sauver quelques personnes des mains de quelqu'un de malattentionné. Et encore, la sorcière a une telle force de frappe que, même en utilisant ses pouvoirs, il pourrait au maximum faire tomber un homme à terre et peut-être l'empêcher de se relever, pas plus ! En même temps, vu ses contraintes physiques il ne fallait pas trop en espérer non plus...
Cette faiblesse ne fait que faire croire à Jayson qu'il est inutile, qu'il n'est qu'un poids éternel qui pèse sur le monde. Mais c'est faux, n'est-ce pas ? Et puis, de toute façon, s'il faut considérer les gens utiles ou non, il y en a beaucoup dans son cas...

Physique :

Jayson a un physique assez... Spécial. Pourquoi ? C'est assez drôle, en fait... Non seulement il est bizarre, mais en plus il s'habille "à sa sauce" ! Exemples ? En voici, en voilà ! ~

Pour commencer, Jayson est borgne, on ne voit qu'un seul de ses yeux émeraude car il cache l'autre soit avec un bandeau de pirate, soit avec un cache médical, tout dépend des moments. Le plus souvent, il opte pour le cache médical, mais il peut bien avoir envie de changer ! Bref ! Vous croyiez que c'est la seule chose "étrange" chez lui ? Vous vous vous fourrez le doigt dans l'oeil ! Le pauvre Jayson a aussi une jambe de bois et un crochet en guise de main. Mais surtout, n'allez pas croire qu'il a du mal à courir à cause de ça ! Quand il s'agit de fuir, Jayson est et restera à jamais l'homme le plus rapide de l'univers ! Haha !
Sinon, le garçon a les cheveux longs et bleu cyan. La plupart du temps il les noue en une queue de cheval, retombant sur l'une de ses épaules. En fait, vous pouvez savoir s'il est réveillé ou pas en regardant ses cheveux. Si vous voyez qu'ils sont détachés et pleins d'épis, vous pouvez être sûr que l'imbécile s'est levé en toute hâte et n'a pas eu le temps de se vêtir "correctement" !

Maintenant, je vais passer à son style vestimentaire... Vous trouviez que Jayson fait pirate avec sa jambe de bois, son crochet et son oeil en moins ? Vous n'avez rien vu ! Sachez que le jeune homme a toujours été un fan d'histoires de piraterie. Il a donc, sur lui, un chapeau de pirate ( qu'il met en souvenir du bon temps ) et les vêtements assortis. C'est-à-dire un long manteau noir qu'il garde sur ses épaules sans enfiler les manches, un T-shirt à rayures rouge et blanc et tout déchiré et un pantalon de toile. Après, il se peut bien qu'un jour, en se réveillant, Jayson pense "Et si je m'habillais autrement ?", donc ne vous étonnez pas si un jour, son T-shirt est rayé bleu et blanc ou s'il décide de ne pas mettre son chapeau. Et puis, ce n'est pas comme si Jayson tapait dans l'originalité ! Quand il hésite entre de choses, ce sont souvent exactement les mêmes, à quelques détails près ! Enfin, il n'empêche qu'il a quelques critères... Par exemple, il faut que ses vêtements soient proches de son style "A l'abordaaage !" et qu'ils aillent avec son teint pâle.

Bon... Vous croyez que c'est fini ? J'ai envie de vous embêter !
Jayson a un pyjama très banal ( que vous ne risquez pas de voir, huhuhu... ). Il est blanc et consitué d'une chemise à manches bouffantes ( très joli U__U ), et d'un pantalon blanc qui couvre assez bien la jambe de bois du garçon. Le petit soumis de service a une tendance à, soit garder son cache médical, soit à ne rien mettre sur son oeil qu'il pense garder fermé. Fin ! ~

Histoire :

Dites-moi... Qu'est-ce qu'une vie ? Je veux dire... Qu'est-ce que ma vie ? Une histoire n'est-elle pas censée commencer par un début et se terminer par une fin ? Alors pourquoi, pourquoi ne suis-je pas mort ? Je veux dire... J'ai fermé les yeux, l'histoire était finie ! Pourquoi suis-je encore là, capable de vous parler ? Bref... Je pense qu'il vaut mieux que vous je vous raconte tout ça, vous devez me prendre pour un fou...

Hm... Commençons par le début, si vous le voulez bien. Je suis né dans une famille plus ou moins riche, dans le Pays de l'Ouest. Mes parents étaient doux et gentils, j'avais vraiment la meilleure des vies. Cependant à partir de mes quinze ans, un mal s'installa en moi et me rongea peu à peu. Vous devez, bien sûr, penser à une maladie ou à quelque chose du genre. Détrompez-vous, ma souffrance ne venait pas de mon corps, non, elle venait de mon âme.
En effet, cela faisait des années que je regardais les jours défiler, tous différents mais tous pareils. J'avais l'impression d'être coincé dans une réalité illusoire qui me montrait sans cesse les mêmes images. De plus, j'avais beau être entouré, je me sentais toujours aussi seul. J'ai commencé par regarder le ciel, plein de mélancolie. Au bout d'environ un an, cette mélancolie s'était transformée en tristesse. Ainsi, j'ai commencé à verser des larmes. Je pleurais seul dans mon coin pour une raison qui, malheureusement, m'échappait.

Un jour, j'en ai eu marre. J'ai pensé que mes amis pourraient me comprendre. Alors j'ai voulu me plaindre, mais je n'ai pas eu le temps. La réalité m'avait déjà rattrapé. Je me suis rendu compte que je n'avais rien à redire de ma vie, que ce n'allait pas être de la solitude ou de la tristesse qui allait rendre ma situation déplorable. Quand j'entendais mes amis raconter leurs problèmes, je me trouvais égoiste. Moi qui avait une vie de rêve, je songeais à me plaindre ! On aura tout vu ! C'est alors que je me fixai un but. Quand j'y repense, j'étais stupide d'avoir un tel objectif, mais il est trop tard... Je m'étais mis en tête de devenir assez malheureux pour avoir la "chance" de me plaindre.

Au début, je cherchais dans mon passé quelques petites choses suffisantes à être triste... Je n'ai rien trouvé. Ensuite, je me suis servi du moindre petit mal de crâne pour aller chez le médecin, espérant avoir une maladie grave... En vain. Le temps passait et mon mal grandissait. Cela faisait longtemps que j'avais abandonné l'idée d'être regardé. Cette fois-là était ma dernière tentative. Que je meure ou que je vive, ça m'était égal. Pour l'heure, la seule chose qui m'importait était mettre fin à ma souffrance. Soit mon plan marchait et je souffrais suffisemment pour qu'on s'occupe de moi, soit il ratait et je mourais.

Avant de me jeter du ravin, j'eu une dernière lueur d'espoir.

"Je ne vais pas mourir... C'est impossible ! Il ne faut pas que je m'inquiète...", pensais-je.

A mes yeux, il était obligatoire qu'une force, divine ou pas, me sauve en catastrophe. J'ai sauté, une grande douleur a envahi mon corps puis... Plus rien.

J'avais dix-sept ans quand on m'a retrouvé mort, couvert de blessures, dans la montagne.

______________

Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé entre ma mort et ma résurrection. Assez pour réduire les restes de ma vie d'avant à néant. Car oui, en fermant les yeux, j'ai pensé que, même si mourais, mes parents étaient toujours en vie et avaient de quoi poursuivre leur vie. Encore une fois, j'ai eu faux sur ce coup-là...

Quand j'ai ouvert les yeux, une petite fille me regardait. Elle était à mon chevet et me fixait, comme si elle attendait le réveil de son grand-frère. Sur le coup, je n'ai pas fait attention à elle. Après tout, je venais de me réveiller suite à un suicide ! La petite fille aux couettes roses d'à côté était le cadet de mes soucis ! De plus, à peine m'étais-je relevé que d'horribles douleurs me transpercèrent le corps. Je ne savais pas à quel endroit j'avais le plus mal, mais c'était insupportable. Je me serai tordu de douleur si ma mobilité n'avait pas été aussi réduite. En effet, quand je me suis réveillé il me manquait deux de mes membres et mon oeil.

Je ne saignais pas, mais ressentais une douleur tellement vive que j'avais l'impression de revivre ma mort. D'ailleurs, je me demande toujours si la jeune fille à mes côtés l'avait remarqué car la seule chose qu'elle me dit ce jour-là était "Tu peux marcher ?". Je ne lui répondis pas, aveuglé par la douleur, je ne savais même pas ce que je faisais ici. Alors, elle se leva et parti en direction de la sortie. Je n'avait qu'une envie : lui hurler de revenir. Non, je ne voulais pas rester seul ! Mais pourquoi ? J'avais mal, certes, mais surtout, j'avais peur, j'étais terrifié. Je n'avais aucune idée de ce qu'un mort pouvait faire dans le monde des vivants. Je me souvenais de quelques légendes où des fantômes hantaient leurs proches. Mais les fantômes ressentent-ils la douleur ? Je ne le sais et ne le saurais sans doute jamais.

"Alors, tu viens ?"

Sa voix était froide, c'est à peine s'il n'y avait pas de mépris, dedans. Peut-être était-elle en colère contre moi, pour quelle raison ? Je l'ignore. Mais pour revenir à ces mots, j'avoue qu'en les entendant, je regardai mon interlocutrice avec de grands yeux. J'étais boîteux, manchot, borgne et souffrais le martyre ! Que voulait-elle que je fasse ? J'étais dans l'incapacité de bouger ! Mais ça, je suppose qu'elle s'en fichait...

Au bout de quelques secondes, je me fis tomber du lit. Je ne pouvais pas marcher, il fallait donc que je rampe au sol. Mes bras étaient faibles et je peinais à avancer. Pourtant, l'enfant ne bougeait pas, elle m'attendait patiemment. Elle me semblait calme, bien trop calme. Je n'avais qu'une envie, c'était qu'elle vienne m'aider. Elle n'avait sûrement aucune idée de la douleur que je ressentais en ce moment. Non, elle était bien trop préoccupée pour ça, même si elle ne le montrait pas.

"Dépêche-toi, elle ne va pas tenir longtemps."

Sa voix était toujours aussi froide. Je ne la supportais plus et je vous jure que si j'en avais eu la force, je lui aurais littéralement hurlé dessus. Cette gamine m'insupportait, elle ne compatissait même pas à ma douleur, on aurait dit une machine, quelque chose qui exécute sans rien dire. Enfin, c'est ce que je pensais. Car en fait, celle que je pensais être une simple enfant cachait bien des secrets.

Comprenant qu'il risquait d'y en avoir pour pas mal de temps, elle s'avança et me prit par les épaules. Sur le coup, je fus étonné de son geste et me laissai guider vers la personne qu'elle voulait tant me faire rencontrer. Nos pas nous emmenaient vers une maison, plutôt petite, elle m'était assez familière. Je ne savais plus où je l'avais vu, mais je la connaissais. Peut-être que la personne qui y vivait allait me rafraichir la mémoire, qui sait ! C'est ce que je me disais quand nous entrâmes dans une pièce, une chambre, éclairée par la lumière du jour et une simple bougie.

Alors je vis la femme qui était allongée sur le lit. Elle était éveillée mais tellement faible que l'on aurait pu la croire morte. Mes yeux s'emplirent de larmes et je lâchai la petite pour me jeter à ses côtés. Ma gorge était nouée. Ce n'était plus mon corps qui souffrait, non, c'était mon corps. Elle qui avait tant fait pour moi, de ma naissance jusqu'à ma mort, que lui était-il arrivé ?! Pourquoi était-elle dans cet état ?! Pourquoi ?! Mon coeur battait fort pendant que j'essayais d'articuler quelque parole dans mes sanglots.

"Maman !... Non... MAMAN !"

En m'entendant, elle tourna la tête. Ses yeux vides s'éclairèrent d'une faible lueur et son visage afficha un maigre sourire. Même au bord de la mort, elle était heureuse, heureuse de me revoir. Elle avança sa main vers ma joue pour la caresser, comme elle le faisait autrefois.

"Jay...son..."

Elle n'eût même pas le temps de me frôler que sa main tomba à terre et son regard s'éteignit pour de bon. J'étouffai un hurlement et la pris dans mes bras. Peu m'importait qu'elle soit morte ou vivante. Je venais à peine de la retrouver, et voilà qu'elle s'en allait ! Non ! Je ne pouvais pas le supporter ! C'était moi qui était censé périr, pas elle ! Désespéré, je me tournai vers l'enfant derrière moi, tentant vainement d'articuler quelques mots afin de la sauver.

"Lâche-là, elle est morte."

Manquant d'une voix pour la contredire, je secouai la tête en signe de négation. Certes, elle avait raison, mais je ne voulais accepter la perte de ma mère, je l'aimais trop pour ça. Et puis... Que dirait mon père en apprenant sa mort ? J'étais sûr qu'il serait triste aussi ! A tort.

Quand nous sortîmes de la maison, Chiara ( la jeune fille ) m'expliqua que cela faisait deux ans que j'étais mort et que ma mère, terrassée par le chagrin, tomba gravement malade. Mon père, lui, partit afin de fuir l'horrible souvenir des jours heureux passés ici. Alors, une sorcière arriva dans le village. Son nom était Chiara, elle avait l'apparence d'une enfant mais avait en réalité une bonne quarantaine d'années. Touchée par l'histoire de ma mère, elle accepta de réaliser son souhait et me ressuscita. Après, je connaissais la suite.

Avant de reprendre sa route, Chiara me proposa de devenir son élève. Elle voulait m'apprendre à utiliser mes pouvoirs et surtout éviter que la sorcière que j'étais devenu ne se rallie aux fidèles de Prima, ces êtres sans coeur, aveuglés par leur immortalité. Craignant de me retrouver seul, j'acceptai. Et voilà si mois que, ma formation terminée, nos chemins se sont séparés.

Dans l'ombre du personnage :

Prénom : It's a secret ! ~
Age : I'm thirteen ! x3
Centres d'intérêts : Manga, RP, Dessin... Et manger aussi, c'est une chose très importante. U__U
Comment avez-vous découvert le forum ? C'est moi qui l'ai créé ! Nyoho ! ~
Comment le trouvez-vous ? GE-NI-AL ! Il mérite franchement d'avoir pleeein de membrs ! 8D /BUS/